Compresseur Cozette - Marque déposée

L'Atelier La Belle Epoque est propriétaire de la marque Cozette.

Grâce à son savoir faire Patrice Coutant reproduit à l'identique l'ensemble de  la gamme de compresseur de marque Cozette.

Afin d'adapter le compresseur Cozette, l'Atelier construit également les supports et tubulures qui permettent l'adaptation sur des moteurs spécifiques.
Patrice Coutant propose des kits complets pour différents type de moteurs (Amilcar, Salmson, Lombard, Ruby, etc. ) qui comprennent :
le compresseur, la pompe , le carburateur, la pipe carbu/compresseur, la pipe compresseur/moteur, le clapet de décharge, le réservoir d'huile, la pignonnerie, sans oublier le carter alu pour support et l'entrainement.

René Cozette : homme de défis

Né en 1895, René Cozette fut pilote lors de la Première Guerre mondiale. Ses compétences techniques ont notamment été mises à profit pour étudier les phénomènes de givrage et plus globalement les difficultés de carburation à haute altitude. Fort de cette expérience, il fonde en 1919 une usine de fabrication de carburateurs. Nombre de constructeurs automobiles de l'époque utiliseront ses production sur leurs voitures de sport. Intéressé par l'alimentation des moteurs à haut rendement volumétrique, Cozette fut attiré par l'emploi du compresseur, dont il prévoyait depuis longtemps les possibilités d'application. Il conçut un modèle à palettes mobiles portées par un rotor excentré. Un manchon concentrique au niveau du carter du compresseur, permettait une bonne lubrification, autorisant de plus hauts régimes.

Invité par Albert Champion, Cozette partit pour les États-Unis, où il put confronter ses résultats avec ceux des Américains. A son retour en 1924, il mit en route la fabrication de ses compresseurs, adoptés à partir de 1925 par de nombreuses marques de voitures de compétition, notamment Salmson, BNC, etc.

Les succès obtenus ne ralentirent pas les activités de recherche de Cozette, qui conçut, pour le compte d'Albert Guyot, un moteur sans soupapes à compresseur destiné à la voiture Guyot « Spéciale », prévue pour Indianapolis. Il se tourna ensuite vers le deux-temps à pistons opposés et réalisa son prototype en 1927 : c'était un moteur de 1 100 cm3 à quatre cylindres et huit pistons entraînant deux vilebrequins. Il y fit un large emploi d'alliages légers et, bien entendu, de son compresseur. Ce moteur modifié fut monté sur un châssis dû

 à René Cozette lui-même, dont les suspensions comportaient deux ressorts à lames transversaux. Très profilée et très rapide, la voiture, pilotée par le prince roumain Ghyka Canta-cuzéne (riche sportif amateur qui résidait à Paris), remporta à Montlhéry de nombreux records. En 1929, René Cozette, lui-même excellent pilote, se mit en piste pour tenter d'en établir de nouveaux. Par suite, vraisemblablement, d'une rupture d'une commande de direction, la voiture lancée à près de 200 km/h quitta l'anneau, causant ainsi la mort de son conducteur. La disparition de René Cozette, âgé seulement de trente-quatre ans, égal des plus grands ingénieurs, fut, pour la technique française, une grande perte.


infos : http://histomobile.com